Avant de découvrir la céramique, Léa a longtemps cherché un objet d’intérêt qui pourrait répondre à toutes les facettes de sa mosaïque intérieure.
Elle a étudié la médiation culturelle, les sciences du langage, la sociologie, a travaillé à Dakar et à Paris dans les coulisses des émissions de radio ou pour l’UNESCO, et a même pensé à être ostéopathe…
Après différentes expériences dont certaines l’ont passionnées et d’autres beaucoup moins, elle comprend que pour libérer son potentiel, il faudra embrasser à deux mains sa poésie , car « si le monde n’a absolument aucun sens, qui nous empêche d’en inventer un ? »
Tomber sur la céramique sans vraiment la chercher a été comme trouver enfin son continent : la terre, matière vivante, généreuse, ludique, organique, sensuelle, et apaisante.
La terre aussi pour sa spontanéité, son grain, ses parfums, sa souplesse, ses multiples facettes, sa capacité à se réinventer, son universalité et son rapport intime avec l’histoire de l’Humanité.